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Notes de lectures, notes de musique, notes sur l'air du temps qui passe. Bienvenue.

C'est la faute à Diderot

Cela fait si longtemps que l'on utilise son courrier électronique qu'il est pour ainsi dire entré dans les moeurs. Longtemps? Dix, vingt, vingt-cinq ans peut-être, en tout cas pour le grand public, un peu plus pour le monde scientifique. Pourtant, l'idée d'un tel vecteur d'informations (et de pourriels) est bien plus ancienne... Le journal "Le Temps" cite aujourd'hui Denis Diderot, rien de moins! Celui-ci reprenait l'idée d'un de ses amis, physicien de son état; voici comment il la présente:

"Son secret consiste à établir de la correspondance d'une chambre à une autre, entre deux personnes, sans le concours sensible d'aucun agent intermédiaire. Si cet homme-là étendait un jour la correspondance d'une ville à l'autre, d'un endroit à quelques centaines de lieues de cet endroit, la jolie chose! Il ne s'agirait plus que d'avoir chacun sa boîte; ses boîtes seroient comme deux petites imprimeries, où tout ce qui s'imprimerait dans l'une subitement s'imprimerait dans l'autre."

(lettre à Sophie Volland, 1762).

Tout cela pour dire que nous n'avons rien inventé... j'aborderai, dans un prochain billet, l'intrusion de certains éléments du monde de l'informatique et des ordinateurs dans les romans actuels. Dans l'intervalle, j'invite ceux de mes lecteurs à découvrir de plus près ce que peut être un roman basé sur le procédé déceptif à rouvrir "Jacques le Fataliste et son maître", de Denis Diderot justement.

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C
C'est une définition magistrale des courriels.<br /> A ce sujet, je vous invite à lire le dernier roman de GILIBERTI : "La peaudumonde.com".<br /> Vous ne regretterez pas, je pense.
D
<br /> Je vais en noter les références; merci du tuyau! Et bienvenue par ici.<br /> <br /> <br />