J'avoue avoir gambergé longtemps avant de répondre au tag de Cécile de Quoi de 9, qui m'a branché sur l'idée d'imaginer les titres que Murakami Riû aurait donnés à des romans consacrés au lesbianisme - éventuellement à l'aide d'un générateur de titres. Comme c'est la rentrée littéraire, j'ose: voici donc les titres et les livres auxquels vous avez échappé... et les quatrièmes de couverture y afférentes.
La patience de la mariée: Elle s'apprête à épouser l'homme de sa vie. Au moment où il s'apprête à dire oui, elle sent dans sa voix, dans ses silences, une imperceptible hésitation qui va la travailler pendant toute la noce, puis au déduit, et au-delà. Et au terme d'un patient travail sur elle-même, la mariée s'imaginera une nouvelle manière de vivre et d'aimer.
La vanité du chasseur: "Comment se fait-il que la rentrée littéraire coïncide toujours avec l'ouverture de la chasse à la biche?", s'interroge Dominique, fonctionnaire international brillant et homme politique français un peu trop sûr de lui. Parti à la chasse aux gibiers les plus appétissants, il tombe cependant sur un os avec Virginie: pour son plus grand malheur, ses affections ne vont pas là où il pense. Commence dès lors une vertigineuse descente aux enfers...
Le couteau du traducteur: Pas facile tous les jours, pour Claude, d'exercer son métier dans le pool de traductrices d'une grande entreprise. Il arrive même parfois qu'on lui donne du "chère Madame"! Aussi, quand arrive une nouvelle stagiaire dénommée Trudi, il décide de la faire passer à la casserole, quitte à se servir de son petit couteau suisse pour arriver à ses fins. Mais elle cache un terrible secret. Va-t-elle le lui révéler derrière le cabanon des toilettes, comme c'est l'usage dans la rustique cambrousse d'où elle est issue?
La face cachée des profondeurs: Roman expérimental et anachronique dont l'auteur a perdu son chapeau italien et décide d'aller le chercher. Après avoir rendu visite à Antoine Laurain et à François Mitterrand, il se retrouve chez une vieille bibliothécaire aux moeurs étranges. Et si le vieux Borsalino n'était que le cache-misère d'aventures sexuelles inaccessibles aux hommes?
La cave des grandes surfaces: Que recherche donc cette gamine blonde en sabots hollandais qui erre comme une âme en peine, les soirs de nocturnes, dans le parkin souterrain du Carrouf? Au moment où la gérante du supermarché décide d'aller vers elle pour en savoir plus, elle n'imagine pas que sa vie s'en trouvera bouleversée à jamais.
La cachette des apprentis: Depuis leur cachette, deux gamins de 17 ans observent et matent les deux filles sans vergogne. Et depuis leur propre cachette, celles-ci ne se gênent pas de s'offrir du plaisir l'une à l'autre, sans retenue. C'est qu'elles aussi connaissent la cachette des apprentis...
... et sur ce, j'invite toutes les mordues et tous les mordus de la rentrée littéraire à créer leurs couvertures de
romans, lesbiens ou non. A vous de jouer sur votre blog, vous qui passez par ici!