Notes de lectures, notes de musique, notes sur l'air du temps qui passe. Bienvenue.
Comme annoncé en fin de semaine
dernière, j'ai passé le premier week-end de juillet à Gruyères. J'y ai dédicacé mon petit recueil de nouvelles dans l'ambiance bon enfant de cette Fête du
Livre et du Papier, devenue une tradition depuis 1998, en pleine évolution puisque, après avoir été une fête des bouquinistes, elle s'ouvre progressivement aux écrivains actuels. Alors que
j'étais présent l'an dernier avec la Société fribourgeoise des écrivains, c'est cette fois sur le stand des éditions La Plume Noire que j'ai signé. Pour la première fois, les trois auteurs suisses de la maison d'édition de Laurent Coos se sont trouvés réunis (photo
prise par Françoise, compagne de Laurent; de gauche à droite: Laurent Coos, Didier Leuenberger (dont je parlais ici) et votre serviteur).
Une dizaine d'exemplaires du "Noeud de l'intrigue" ont trouvé de nouveaux lecteurs, ce qui fait toujours plaisir! A noter que le dimanche matin, nous avons renoncé à dédicacer en raison de prévisions météorologiques pour le moins incertaines. J'en ai profité pour aller écrire un poème dans un établissement public bullois - la plume dans la main droite, le café dans la main gauche, on peut réaliser de fort jolies choses.
Mais la Fête du Livre et du Papier de Gruyères ne serait pas ce qu'elle est sans la dictée de Louis Vial. Donnée dimanche, elle devait être la onzième du nom et s'intitulait "Un déjeuner entre académiciens". Fidèle à lui-même, l'auteur, Louis Vial, a su marier les difficultés classiques du français et un certain humour pour relater avec faconde le pantagruélique repas d'une équipe d'Immortels en goguette. Une vingtaine de personnes se sont prêtées cette année à l'exercice. Une candidate orléanaise était également de la partie, conférant à cette épreuve un côté international J'avoue n'avoir trébuché qu'une seule fois sur ce texte; j'ai malgré tout remporté le premier prix de cette épreuve, à savoir un abonnement de trois mois au journal "La Gruyère". Chic, de la lecture!
Et puis, nombreuses furent les rencontres avec les auteurs sur ces deux journées. La maison d'édition La Maison Rose était présente, en particulier; débordant de livres, son stand était animé par Bénédicte Gandois et Bernard F. Crausaz, codirecteurs de l'entreprise. J'ai aussi eu le plaisir de discuter avec Dame Isa de Troyes, auteure du livre de contes "Domaine des Six Trouilles" et incollable sur la cuisine médiévale. Il y eut également des échanges agréables avec Marc-Antoine Schibler, qui signait son quatrième roman, "Au Bal des raisons" - et les trois premiers, relatant la destinée de Tony Forkins. Cela, sans oublier Mélanie Richoz, Jean-Pascal Ansermoz (le créateur du chat Aristote) ou Raphaël Meneghelli, qui vient de publier son premier recueil de poésie - autant d'écrivains qui montrent le dynamisme de la jeune génération d'auteurs du cru, qui n'hésitent pas à faire les marchés pour se constituer leur lectorat.