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17 septembre 2016 6 17 /09 /septembre /2016 21:36

MoscouChemin de Moscou? C'est l'adresse du domaine viticole Gayda, à Brugayrolles (Aude, France), qui produit un vin du même nom. Le "Chemin de Moscou" est un bel assemblage du Pays d'Oc (IGP) que j'ai eu pour ma part le plaisir de découvrir il y a un an ou deux du côté de la rue Praire à Saint-Etienne, dans un restaurant nommé "Un chien dans un jeu de quilles". Et modestement, je recommande le restaurant autant que vin... ou l'inverse.

 

Voyons donc la bouteille de vin du millésime 2013: la calligraphie de l'étiquette suggère le temps du communisme, dans une esthétique qui sait rester sobre. "Chemin de Moscou" est un vin rouge qui se compose de syrah à 65%, de grenache à 30% et de cinsault à 5%. Alcool? 14%, c'est généreux. De quoi se faire des idées, s'imaginer un vin bien costaud, comme un gros soleil sur une Moscou qu'on imagine plutôt froide...

 

... et quand le vin est dans le verre, on n'est pas déçu. A l'oeil, c'est un beau vin rouge à la robe soutenue. Le bouquet? Il annonce de la chaleur, impose au nez ses notes épicées. On pense puissance, on pense noblesse: "les rois", pour ne pas dire "les tsars".

 

Côté goût, cela se confirme: la dégustation révèle d'abord des tonalités poivrées, évidentes. Côté fruits, on reconnaît les mûres, et l'on identifie même des accents de réglisse. Le "Chemin de Moscou" est un vin long en bouche aussi, qui garde longtemps les papilles en éveil. C'est un vin puissant, qui se montre aussi aisé et agréable à boire: de la puissance dans un manteau de velours.

 

On imagine sans peine qu'il peut aller avec des viandes rouges, pour une puissante symphonie en bouche, voire - c'est la saison - avec des plats de chasse. Civet de chevreuil, râble de lièvre, voire lièvre à la royale? Autant d'accords à essayer!

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4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 20:37

CondeLa bouteille, d'abord, a de quoi séduire avec ses phrases en espagnol, imprimées à même le verre en caractères manuscrits archaïques. Ils racontent, pour ce que j'ai pu comprendre, l'histoire de ce vin: un Ribera del Duero DO venu tout droit d'Espagne, millésimé 2012 et produit par le "Grupo Vinicola Marqués de Vargas". Le vignoble est extraordinaire, dit-on. On se laisse embarquer par l'histoire, allez...

 

Cette histoire a de la couleur, d'abord. On lève le verre au ciel, on l'observe, on le fait tourner. Et l'on trouve une belle robe de teinte rouge noble, soutenue, où passe un peu de lumière. Au plus profond, la teinte rappelle celle des mûres, sans en avoir tout à fait la noirceur. Mais au nez, c'est bel et bien à ce petit fruit que l'on pense d'abord.

 

Goûtons, enfin. Ce San Cristóbal se révèle charpenté, un brin boisé, solide en somme, avec des notes poivrées, juste ce qu'il faut. On apprécie aussi une certaine fraîcheur en bouche, surprenante pour un vin qui affiche 14% d'alcool. Autant dire que le dégustateur a affaire à un vin qui a les allures d'un beau jeune homme de caractère, à la fois élégant et finement musclé.

 

Son compagnon dans l'assiette? On le verra bien avec une bonne viande grillée, ou pourquoi pas avec une pizza ou un plat agréablement relevé. Et sur la table, la bouteille a quand même belle allure...

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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 06:00

hebergement d'image

Il est de ces vins modestes qu'on choisit au hasard et qui, sans être flamboyants, vous racontent leur histoire en toute simplicité. Le "Castillo de Magallón", Campo de Borja Crianza 2010, est de ceux-là. Vin rouge espagnol d'appellation contrôlée produit par les Bodegas Aragonesas, li s'avère d'un agrément certain, délicat, soyeux et pour ainsi dire féminin. C'est peut-être la faute de ses 75% de garnacha et de ses 25% de tempranillo... à moins que son alcoolémie modérée (13%) ne s'y soit mise.

 

Léger, le nez évoque des champs de fleurs en altitude, voire du miel. Sa fraîcheur, surtout, est épatante. La délicatesse de cette première impression se confirme au palais. Il y a de l'harmonie dans ce vin, et aussi l'agrément d'un dessert délicat (c'est rare, j'en conviens). Les parfums s'avèrent bien fondus et s'invitent sans agressivité, évoquant des chocolats noirs mais doux, dépourvus de sucrosité excessive ou d'amertume malvenue.

 

Quant à la finale, elle est à l'avenant, fugitive, éthérée, laissant le souvenir d'un vin assez court en bouche. Fin et discret, le "Castillo de Magallòn" (photo) n'ose guère déraper. C'est un vin sage et timide comme une jeune fille, un vin aux accents fragiles aussi, qui appelle des plats de viande froids, charcuterie ou hors-d'oeuvre.

 

 

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20 août 2015 4 20 /08 /août /2015 21:41

Sauvignon CoinsinsLe marché de Noël de Moudon réserve quelques bonnes surprises, y compris en matière de vins. Je me souviens entre autres d'avoir eu un coup de coeur en dégustant, sur place, le sauvignon de Coinsins 2012 proposé par le vigneron-encaveur suisse Gilbert Fischer et sa jeune équipe - des gens installés à l'enseigne du Domaine des Papillons (le site du producteur, d'où vient la photo) à Belmont-sur-Lausanne - c'est sur la côte vaudoise, AOC de rigueur, même si le cépage est atypique dans la région, traditionnellement attachée au chasselas.

 

Quelques mois ont passé...

 

... et l'émerveillement est resté. Au regard, ce vin offre une robe jaune paille, et le bouquet s'avère discret, frais et volatil. C'est au goût que ce blanc révèle ce qu'il a dans le coffre, flatteur, explosif même: on pense ananas ou fruit de la passion, on songe gewurztraminer, on se dit que c'est onctueux. Et dans le prolongement d'une puissance certaine, on apprécie la longueur en bouche de ce très beau vin vaudois. On aimera le déguster en prenant son temps, aussi avec un repas en bonne et due forme: poissons, fromage, etc.

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 19:00

hebergement d'imageJe visite régulièrement les viticulteurs Véronique et Claude Burket, installés à Saint-Pierre-de-Clages, en Valais, lorsque je participe aux finales du championnat suisse d'orthographe. Chaque année donc, c'est un peu un passage obligé. L'accueil est cordial, nos conversations roulent sur les mots, les livres et la vigne. Et lors de mon premier passage à leur enseigne, "la Cave du Liquidambar", j'ai eu un coup de foudre pour leur assemblage "Bar Rouge", un vin épatant. Rouge, bien sûr. Je leur en ai acheté une bouteille, c'était il y a quelques années. Quels cépages? Je ne sais plus, mais peu importe.

 

Depuis, le vin a évolué: le flacon était de 2009. Dégusté il y a quelques jours, il émerveille différemment, quelques années après sa mise en bouteille, mais n'a rien perdu de son caractère singulier. A l'oeil, la robe revêt une couleur flatteuse, d'un rouge sombre et soutenu.

 

Le bouquet, quant à lui, s'avère complexe et ondoyant. Le parfum de mûres s'impose, le nez révèle du fruit et c'est agréable, ample aussi. On se laissera surprendre aussi par des notes de vanille ou, de façon évanescente, de caramel.

 

Et au goût, la rondeur est au rendez-vous - les quelques années de cave ont suffi, sans doute, à arrondir les tannins. On déguste ainsi un vin au remarquable équilibre, relevé d'une petite acidité discrète - il y a un peu de réglisse ici, mais aussi des airs de chocolat, soutenues sans être amères comme un chocolat noir, qui finissent par dominer. L'ensemble s'avère doux, onctueux, couronné d'une agréable fraîcheur qui persiste en bouche.

 

Dégustation? A 14,5%, c'est un vin costaud, un peu lourd à boire seul. Il accompagnera en revanche à merveille de bons plats de viande rouge, voire - j'en suis sûr - un bon menu de chasse. A goûter sur un lièvre à la royale? Certains restaurateurs devraient y songer...

 

Coordonnées:

Cave du Liquidambar

Véronique et Claude Burket

Rue de l'Eglise 32bis

1955 Saint-Pierre-de-Clages

liquidambar@vtxnet.ch

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 22:04

hebergeur imageCôtes de Bordeaux, voilà une appellation qui n'est pas des plus fréquentes. S'y aventurer devrait réserver des découvertes... et force est de constater qu'avec son Roc, millésime 2008, il y a de quoi être étonné et admiratif. En évolution vers une production biologique depuis quelques années, le vigneron Eric Prissette crée avec son Roc un vin original, atypique et cohérent - et, pour tout dire, fort beau.

 

Il y a la robe, d'abord. Levons le verre, comme il se doit. Le dégustateur découvrira la teinte sombre, noble et soutenue d'un beau vin rouge. Celle-ci promet un vin de caractère.

 

Promesse que le bouquet confirme. Au nez, ce Roc révèle des notes boisées, mais aussi des arômes de poivre noir, voire de piment. Le tout est puissant, insistant - costaud, en un mot.

 

Portons le verre aux lèvres. Fermons les yeux. Laissons-nous étonner par ce long, long trait de réglisse, gage de verdeur, qui pourrait aussi être, à un autre moment ou pour un autre amateur, un caractère de chocolat noir. La dégustation confirme d'ailleurs, en fin de bouche, les notes de poivre et de piment qu'il a été possible de détecter au nez. Le goût se révèle puissant et flatteur, et appelle sans équivoque de belles viandes rouges.

 

On appréciera avec ce Roc un très beau vin de Gironde, traversé d'un brin d'amertume, mais aussi puissant. Maîtrisée, cette puissance se met au service d'un vin noble et cohérent.

 

Roc 2008 (source de l'image)

Côtes de Bordeaux

Eric Prissette

 

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 20:40

hebergeur imageQui connaît le cépage gamaret? Pas sûr que cette sorte de raisin soit célèbre hors de Suisse, et s'il est vinifié ailleurs que dans le pays de Guillaume Tell, faites-le moi savoir, ça m'intéresse.

 

Cépage typiquement suisse, en effet, le gamaret a été sélectionné en 1970 à Pully, près de Lausanne, d'un croisement entre deux autres cépages: le gamay et le rechsteiner. L'artisan de cette création est André Jaquinet. C'est une création féconde: ce cépage entre à présent régulièrement dans des assemblages de vins suisses; il est aussi vinifié seul.

 

J'ai eu dernièrement l'occasion de goûter au gamaret "La feuille d'or" 2011, produit par la Cave de Genève, à Satigny. La bouteille de ce vin genevois annonce la couleur: l'étiquette est sombre, imprimée d'or comme il se doit. Cela répond parfaitement à la robe de ce vin: dans le verre, elle apparaît particulièrement sombre, pour ne pas dire noire.

 

Et comment cela goûte-t-il, comme qui dirait? Certes, j'ignore le potentiel de garde de ce vin; mais force est de constater qu'il offre, malgré sa jeunesse, une belle maturité au palais, un poil astringente, rappelant d'une certaine manière l'un ou l'autre petit bordeaux. Côté fruits, on s'oriente vers des choses noires: cassis, mûres... Et plus globalement, même si une toute petite pointe d'amertume s'exprime, on pense velours, on pense écharpe en cachemire qui vous enveloppe le cou et le haut du corps: le gamaret "Feuille d'or" est un vin d'hiver...

 

J'en garde le souvenir d'un vin à la solidité bourgeoise, désireux de se présenter comme une valeur sûre, en phase aussi, à sa façon, avec une certaine austérité calvinienne. C'est toutefois un vin complet, chaleureux, pour ainsi dire viril mais sérieux, doué de la grâce de ne pas bousculer celui qui le déguste. Oserez-vous?

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 21:50

hebergeur imageJeune, frais, sympathique. C'est à ces mots que l'on pense lorsqu'on trempe ses lèvres dans le sancerre LaCheteau 2012 "Boisjoli". Son producteur est basé à Mouzillon, en Loire-Atlantique. C'est une région où je ne me suis jamais rendu, si ce n'est par le truchement des vins dégustés. De manière habituelle, les sancerres ont sans doute été pour moi les meilleurs compagnons des plats de poisson. Et Dieu sait que les pays de la Loire constituent, à mon humble avis, un vignoble complexe et, partant, fascinant. Alors, trempons les lèvres dans un verre de vin de cette bouteille - qui, soit dit en passant, portait le numéro 118559.

 

J'y retrouve un indéniable tranchant qui appelle un plat de poisson, même apprêté avec simplicité. La saveur est celle de ces fruits qu'on appelle ici des "raisinets" et que vous, amis français, nommez "groseilles", un brin suret, dépourvu de la facilité fatigante de vins plus pesamment fruités, qui promet qu'on ne se lassera pas de ce vin. Quelques discrets accents d'épices viennent couronner le tout. Autant dire que l'on a affaire à un sancerre agréable et intéressant, mais aussi complet, susceptible de créer, même bu jeune comme conseillé, de fort belles impressions en bouche.

 

C'est qu'il y a de l'équilibre aussi dans ce vin, modérément alcooleux (12,5%): il ne s'avère pas capiteux, ce qui le rend aussi indiqué à l'apéritif. Les impressions en bouche sont fort belles, je l'ai dit; elles ont une certaine persistance et ne sont pas dépourvues d'ampleur, rappelant les sensations rafraîchissantes d'un fruit ferme et frais croqué par une après-midi d'été.

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 20:29

hebergeur imageC'est un de ces vins dont on se souvient, beaux et épatants jusqu'au bout. On le goûte en levant le front, on l'interroge tout au long d'un repas, il se révèle petit à petit, d'abord timide, puis totalement dévoilé. Cela en vaut la peine! Elevé par les "Vignerons de caractère", que je remercie pour l'envoi, le Vacqueyras "Eternité" 2011 est un vin blanc d'une complexité certaine, susceptible d'intriguer jusqu'à la dernière gorgée le plus curieux des gourmets.

 

En préambule, on découvre les cépages, nombreux, dûment mentionnés sur une contre-étiquette bien informative: viognier, grenache blanc, bourboulenc, clairette, roussanne, marsanne. Comment les harmoniser, se demande-t-on? Il y a, déjà là, de quoi intriguer, de quoi affûter la curiosité.

 

Et puis il y a le premier plaisir, celui du regard. Dans le verre, "Eternité" offre une jolie couleur d'or pâle, claire, soutenue, précieuse. C'est suffisant pour qu'on ait envie de humer ce vin. Là, ce sont d'abord des notes florales qui s'expriment, presque timides: il faut aller les chercher. Progressivement, le bouquet s'enrichit, offrant un soupçon de fruit - d'abricot, par exemple, puisque c'est ce que suggère la contre-étiquette...

 

... cet arôme d'abricot, on le retrouve en dégustant, parmi d'autres saveurs. On songe aussi à certaines pommes, ou aux ananas, ou encore à certains fruits à peine mûrs, frais et encore un peu acides, agréables et rafraîchissants par les chaleurs de l'été. Voire, si l'on cherche bien, des impressions d'herbes amères. S'ajoute à cela un final riche en résonances au palais, et l'impression globale d'un certain tranchant, qui donne corps à un vin qui, certes riche, ne fatigue pas les papilles.

 

Son côté à la fois éthéré et complexe suggère l'accompagnement d'un hors-d'oeuvre froid et raffiné à base de poissons. Avec des dégustateurs attentifs, il peut aussi se déguster avec bonheur à l'apéritif - et cela, sans même devoir le laisser vieillir longuement. "Eternité" saura laisser son empreinte dans les mémoires des convives. Une empreinte aussi personnelle que l'empreinte digitale qui orne son étiquette.

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 20:02

hebergeur imageUn vin qui s'appelle "Agathon" affiche des ambitions que tout helléniste comprendra - ce beau mot signifie en effet "bon" dans la langue d'Homère. Quand en plus, on apprend que ce vin biologique vient du mont Athos, on est forcément intrigué. A-t-il été produit par les fameux moines orthodoxes qui y résident? Bonne question - il est permis de rêver. Mais c'est bien de là que ce vin rouge grec provient: l'appellation d'origine contrôlée en fait foi. Enfin, la Grèce occupant l'actualité économique depuis des mois, pour ne pas dire des années, forcément, on a envie d'en savoir plus. C'est ainsi que je suis tombé sur cette fort belle bouteille - un millésime 2009.

 

Côté composition, l'Agathon allie l'international et le local puisqu'il s'agit d'un assemblage réunissant le cabernet-sauvignon, cépage présent partout dans le monde, et le limnio, cépage indigène. Le tout titre à 13,5%, ce qui promet un vin soutenu qui ne devrait pas (trop) vous scier les jambes.

 

Et qu'en est-il de la dégustation?

 

La robe n'a rien de ces vins noirs qui tachent et laissent des traces durables sur les nappes: un brin claire, fort belle, elle augure d'une certaine noblesse. Au nez, le dégustateur aura la surprise de découvrir une odeur d'écurie, franche, décomplexée, qui surprend! Mais au palais, le breuvage n'a rien d'un crottin: au fil de la dégustation, on lui trouve successivement un brin d'acidité, des tonalités de fines herbes et même de poivre, et même une certaine rondeur malgré tout. Bref, l'impression qui reste est celle d'un vin qui assume sa complexité et son caractère atypique, mine de rien. Du coup, gorgée après gorgée, on interroge ce vin, on lui demande ce qu'il a à dire. En plus, il évolue au contact de l'air. Dialogue, dites-vous? Quoi de neuf sur cette gorgée?

 

Il est relativement court en bouche. Ce n'est pas un défaut ici: l'élégance de ce vin va jusqu'à séduire sans s'imposer. Ceux qui le voudront diront qu'une telle bouteille a été bénie de Dieu, par l'entremise des célèbres monastères du Mont Athos (qui sont le sujet principal du roman "Ap. J.-C." de Vassilis Alexakis, Grand Prix de l'Académie française 2007, que je recommande chaudement, soit dit en passant). Les dégustateurs plus rationnels penseront, quant à eux, qu'il s'agit d'un fort beau vin, équilibré et bien fait, agréable, complexe mine de rien, et élégant. En grec antique, il y avait une expression pour dire cela: καλὸς κἀγαθός. Avant de déguster puis de confirmer (ou pas), je vous laisse déchiffrer...

 

Le site du producteur: Tsantali.

 

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