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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 21:38

PhotobucketPhotobucketTrois blogs ont publié un billet sur "Les cochons sont lâchés":

 

Liliba

 

Tu lis quoi?

 

Sandrine

 

On attend à présent celui de Cécile; quant à moi, j'ai glosé sur "Les cochons sont lâchés", roman illustre signé San-Antonio, il y a quelque temps déjà.

 

18 avril, journée San-Antonio par excellence... avec beaucoup de rigolade et de découverte en arrière-plan! Je vous invite à découvrir leurs billets, fruits de la lecture commune d'un roman vraiment "hénaurme".

 

Rappel, enfin: le défi court toujours!

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 22:21

PhotobucketCette fois, c'est au tour de Calepin de nous gratifier d'un billet bienveillant, consacré à un roman de la grande époque (1953) intitulé "Les souris ont la peau tendre"! Je vous invite à le découvrir ici:

 

http://romansetlectures.canalblog.com/archives/2010/04/14/17555395.html

 

Bien du plaisir - et merci au Valeureux!

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 21:09

PhotobucketFoin de Kikalaplugrosse ou de Wikio (de toutes façons, c'est un peu hors d'actualité), l'information du moment, c'est que Mélusine joue impromptu le jeu du Défi Frédéric Dard! Elle s'est occupée du roman "Y a-t-il un Français dans la salle?", dont elle parle ici:

 

http://mabouquinerie.canalblog.com/archives/2010/04/10/17524145.html

 

Un billet d'une importance particulière: "Y a-t-il un Français dans la salle?" précède "Les clés du pouvoir sont dans la boîte à gants" dans l'oeuvre de Frédéric Dard, dont je parlais il y a quelques semaines; à ce titre, ces deux romans sont complémentaires. Et recommandables, bien sûr...

 

A noter par ailleurs que Mélusine est la trentième valeureuse à s'inscrire au défi!

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 22:27

PhotobucketCette fois, c'est sur le blog "Tu lis quoi?", et l'ouvrage commenté est "Du bois dont on fait les pipes".

C'est ici que ça se passe:
http://tulisquoi.over-blog.com/article-du-bois-dont-on-fait-les-pipes-san-antonio-46944250.html

Bien joué!

Et bien du plaisir aux lecteurs! Je me souviens personnellement que je n'ai pas adoré ce titre; mais après ce billet, je pourrais me laisser tenter par une relecture afin de rafraîchir mon jugement et mes souvenirs.

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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 22:33

PhotobucketLecture commune; se sont d'ores et déjà manifestées Cécile de Quoi de 9, Liliba et Sandrine. J'essuie les plâtres...

Enorme! C'est un peu ce qu'on a envie de dire en refermant "Les cochons sont lâchés", numéro 148 de la collection des San-Antonio, paru en 1991. Enorme en de nombreux sens, à telle enseigne qu'on a quand même parfois envie de crier "pouce!" devant tant d'excès. Quelques fous rires rattrapent cependant cette démentielle pochade argentine où les suites se succèdent au gré des chapitres.

Les personnages qui mènent la danse dans ce récit sont les premiers à incarner l'excès. On relève avant tout que le commissaire San-Antonio est absent de cette affaire éminemment personnelle, puisqu'elle concerne la femme de Bérurier (curieusement un peu oubliée en cours de route) et son amant, injustement incarcéré à Mar del Plata, dans une Argentine de carte postale où les tangos succèdent aux pièces de viande et aux vins
Michel Torino. Restent Bérurier, donc, et l'antique Pinaud. Bérurier est l'homme de tous les débordements: gras, solide mangeur, buveur sans fond, grossier avec grâce si c'est possible, doté d'un sexe démesuré, il mène l'enquête à la tronçonneuse. Sur ce coup-ci, Pinaud est son coéquipier. Immensément riche grâce à une invention détaillée dans un autre récit ("Papa, achète-moi une pute"), il constitue le soutien financer de l'expédition. Les frasques des deux personnages, installés régulièrement dans des lieux luxueux (par exemple les premières classes d'un avion), constituent un contraste saisissant. 

PhotobucketLe lecteur sera également saisi, d'emblée, par l'abondance de scènes grivoises, voire explicites, ayant trait à la pratique de l'amour physique sous toutes ses formes - j'en ai dénombré une petite vingtaine, narrées de manières assez diverses pour ne pas (trop) lasser, et l'affaire n'est jamais loin - quitte à déséquilibrer le récit en reléguant au second plan l'intrigue policière, qui peut paraître vraiment simpliste à des lecteurs rompus aux thrillers millimétrés façon "Cadres noirs" de Pierre Lemaître. Déséquilibre également du côté des pratiques liées aux liquides et sécrétions corporelles: l'auteur décrit, non sans complaisance, les vicissitudes intestinales de Pinaud (sans oublier ses chassies, comparées à de la mayonnaise - ô l'image choc!) et les flatulences de Bérurier.

Bérurier fait fort également du côté verbal. Certes, il arrête la charge d'un taureau rien qu'en poussant quelques cris. Mais surtout, c'est chez lui que le langage reste le plus fleuri, et l'auteur lui fait la part belle au gré de pages entières d'à-peu-près et de délires verbaux. L'inventivité verbale s'exprime du reste aussi dans l'onomastique: chaque patronyme fait la fête au calembour graveleux (ah, la fameuse Carmen Abienjuy!), et l'on voit apparaître, en arrière-plan, deux avocats stars genevois dont le nom est à peine maquillé: Dominico Verluza, le double de Dominique Warluzel, et Marco Bonnanta, double de
Marc Bonnant, dédicataire du roman.

Déséquilibre, ai-je dit? L'absence de San-Antonio interroge le lecteur attentif sur le fonctionnement de cette équipe de policiers hauts en couleur, divers et complémentaires. Cet ouvrage porte certes bien son titre; mais le lecteur n'y trouvera pas les deux éléments modérateurs que peuvent être le commissaire San-Antonio lui-même (séducteur en finesse, réduit ici à l'état de narrateur absent et paradoxalement omniscient) et Jérémie Blanc, homme de couleur, de culture et d'élégance également. De ce point de vue, les personnes intéressées à lire ce titre sont averties que ça dérape souvent... et que c'est volontiers salissant.

Un bon moment de lecture, malgré tout? Certes. "Les cochons sont lâchés" est quand même mené tambour battant par un auteur qui connaît son métier et sait donner ce qu'ils attendent à ses fidèles lecteurs. Il y a aussi du gag, pas toujours du meilleur aloi, mais ça marche. De quoi se vider la tête avec une lecture rapide, donc... à ne pas parcourir avec les habits du dimanche.

San-Antonio, Les cochons sont lâchés, Paris, Fleuve Noir, 1991.

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 21:16

PhotobucketOn en parle chez Liliba, c'est dans l'air chez Cécile de Quoi de 9 (même s'il y est plutôt question de batraciens ces jours-ci)... il n'en fallait pas plus pour qu'une idée saugrenue de lecture commune germe. Comme San-Antonio est à l'honneur, c'est un roman de lui qu'il conviendra de lire, à savoir:

Les cochons sont lâchés

Qui va oser?

Deux mises en bouche: celle de
Liliba d'une part, sur son blog - je vous invite à cliquer sur le lien.  

Et d'autre part celle de San-Antonio lui-même, sous forme de prière d'insérer:

Si un jour on te demande quel est le plus gaulois des San-Antonio, le plus vert, le plus salingue, le plus rabelaisien, le plus scatologique, le plus grivois, le plus too much, réponds sans hésiter que c'est Les cochons sont lâchés
. Peut-être parce que c'est le seul à San-Antonio ne joue aucun rôle, sinon celui du romancier?
Dans ces pages paillardes, Béru et Pinuche sont lancés seuls à l'aventure, afin de dénouer une ahurissante affaire.
Mais le pénis "hors paire" de Bérurier sera leur braguette de sourcier. Grâce à cet appendice exceptionnel, ils franchiront tous les obstacles!
Comment?
Lis et tais-toi!
L'heure est gravec; l'heure est folle:
les cochons sont lâchés
! Retiens ton souffle, ma jolie, Et surtout ne déboucle pas ta ceinture si tu ne veux pas qu'il t'arrive un turbin!

Les candidates et candidats sont prévenus: ça va affoler le googlemètre! Et peut-être aussi le Wikio, dans la foulée... Osons rêver: peut-être même que cela alimentera le site des "Folles Requêtes"!

Une anecdote, enfin: ce roman est dédié à Maître Marc Bonnant, avocat genevois tout ce qu'il y a de plus vrai, grand défenseur de la langue française dans ce qu'elle a de plus pur... et connu pour avoir signé la citation que j'ai placée en page d'accueil du blog. Il tient lui-même un
blog, assez irrégulièrement mais fort bellement on dirait.

Cet ouvrage existe sous forme de
livre audio et de livre numérique.

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 21:03

Photobucket... cette fois, c'est chez Didouchka que ça se passe: elle vient de relater son expérience de lecture de "Faites chauffer la colle".

Je vous invite à aller lire son billet de challenge:
http://didouchka.over-blog.com/article-san-antonio-faites-chauffer-la-colle-45905892.html

Bien du plaisir... et à vous de jouer: le défi court toujours!

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 21:37
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C'est cette fois chez Yv que ça se passe, plus précisément ici:

http://lyvres.over-blog.com/article-on-demande-un-cadavre-45712441.html

Yv présente un ouvrage méconnu de Frédéric Dard, signé du pseudonyme de Max Beeting) et intitulé "On demande un cadavre". Il paraît que c'est très british...
Merci à lui de présenter une facette occultée de cet écrivain. Et bonne lecture aux participantes et participants!

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 20:00

... c'est Eireann Yvon qui fait l'honneur d'inaugurer ce défi!

Son billet, plein d'un esprit que San-A n'aurait pas renié, est accessible sur son blog:

http://eireann561.canalblog.com/archives/2010/02/01/16755123.html

Bonne lecture!

A l'avenir, j'essaierai de publier de telles annonces, de manière isolée ou groupée, à mesure que vous me ferez part de vos publications dans le cadre de ce défi. Mon souci? N'oublier personne...  

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 21:54

... font l'objet d'une exposition!

Elle intéressera peut-être les valeureux qui se sont déclarés volontaires pour le défi Frédéric Dard (toujours d'actualité), surtout s'ils habitent dans les environs de Lille.

Marc Blanquart, visiteur de ce site, vient en effet de me signaler une exposition consacrée à l'artiste François Boucq. L'enjeu? C'est lui qui a signé les couvertures de la toute dernière série de (ré)éditions des oeuvres mettant en scène le commissaire San-Antonio - y compris celles signées Patrice Dard. Les visiteurs peuvent ainsi découvrir les dessins originaux qui ont présidé à ces couvertures qu'on voit à présent un peu partout.

Cela se passe à la galerie Incartades, 37 rue Basse, à Lille. L'exposition est ouverte du lundi au samedi de 14 h 30 à 18 h 45, et le matin sur rendez-vous - cela, à partir du 6 mars.

Pour en savoir plus:
http://www.incartade.fr.

Illustration: couverture de FrançoisBoucq pour "Ne mangez pas la consigne" - l'un des premiers San-Antonio que j'ai lus; ça date de la fin des années 1950, et c'est pas mal du tout, souvenir du temps des consignes d'avant Vigipirate, dans la même veine que "San-Antonio renvoie la balle". Avis aux amateurs/trices!

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