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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 21:27

Des challenges, j'en ai bien quelques-uns en vue. Outre ceux dont j'ai parlé amplement  sur ce blog, je me suis inscrit, de manière plus discrète, au défi "Russie", lancé par le blog "In Books We Trust", et au défi des premiers romans, initié avec pertinence par Pascale. Louable, non? Il me paraît même possible de faire d'une pierre deux coups, par exemple en lisant un premier roman russe. Et même sans ça, ces deux défis vont m'offrir l'occasion de nager dans de nouvelles eaux.

Et puis, il y a le
défi lancé par HappyFew, particulièrement pertinent: parler d'un livre et de son adaptation cinématographique. Intéressant, non? C'est aussi ce que je me suis dit. Mais là, hop, comme je ne saurais me contenter de solutions simples (du moins, pas toujours), j'ai décidé de me lancer dans un trip partiellement plus compliqué que les autres. Mon projet? Relire (pour la troisième fois, quand même!) l'essai d'actualité "Swissair, l'histoire secrète de la débâcle" de René Lüchinger et visionner le film qui a été tiré de cet ouvrage.

Double difficulté! Le livre, je l'ai chez moi, depuis l'automne 2003. Comme me l'a dit un steward de la compagnie nationale Swiss (qui a remplacé Swissair, clouée au sol et même enterrée - ceux qui veulent reprendre la marque déposée Swissair devront en assumer les dettes avant de lancer le moindre projet), le livre de Lüchinger "dit la vérité". Rédigé en allemand, il a même été traduit par Jean-Luc Ingold, Dominique Gross et Claudine Salamin. Et de mes lectures, il me reste le souvenir d'un truc solide, argumenté, exposant une thèse qui tient la route. Complexe, le secteur aérien? Jusqu'ici, ça va. 

La deuxième difficulté m'a paru plus substantielle... et après m'être inscrit au défi, je dois avouer que je me suis demandé à plus d'une reprise si je ne m'étais pas trop avancé. Certes, je connais le livre par coeur... mais le film? Je savais pertinemment qu'il existait (il est sorti en salle dans les années 2004), mais en ce début 2010, j'ignorais s'il existait en DVD - et si ce dernier produit était encore disponible dans le commerce. La longévité d'un DVD est si courte dans le commerce... et celui-ci date de 2006! Une éternité, quoi!

Quelques manoeuvres de clavier plus tard, force m'a été de constater que le DVD du film existait bel et bien et, qui plus est, qu'il existait en version française: le dialecte alémanique (version originale), très peu pour moi... Disponible? J'avoue avoir moins confiance aux DVD d'occasion qu'aux livres de seconde main; sans trop y croire, je me suis donc rendu à la FNAC de Fribourg, en demandant l'objet à l'état neuf. Là, un jeune homme particulièrement dégourdi, adoptant une posture très professionnelle, me l'a sorti des rayonnages du cinéma suisse! Résultat: me voilà l'heureux propriétaire d'une copie de "Grounding", film de Michael Steiner, retraçant la fin de Swissair. Alors que je craignais une fin de non-recevoir, me voilà donc équipé pour ce défi.

Je me réjouis de vous en parler plus avant...  

Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur le film:
http://www.groundingfilm.ch.
Photo tirée du film. Et non, non: même si le logo fait très chic comme ça, Swissair est bel et bien morte...

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 23:29

afrique.jpg... des lectures d'Afrique(s) au menu!

Je me propose de participer au "safari littéraire", défi organisé par Tiphanya, du blog "
Histoire de lectures" - que je découvre à cette occasion. Le principe? Lire un roman écrit par un auteur d'Afrique subsaharienne, et un roman portant sur cette région mais écrit par quelqu'un qui vient d'ailleurs. Je dois avoir le matériel requis dans ma PAL... donc j'officialise ici ma candidature!

Et j'en profite pour faire un coup de publicité pour ce défi, qui me paraît particulièrement propice à la découverte de textes nouveaux.

Toutes les informations destinées aux candidats sont ici:
http://histoire-de-lectures.over-blog.com/article-challenge-safari-litteraire-42357379.html

Une bibliographie est par ailleurs disponible sur le même blog: http://histoire-de-lectures.over-blog.com/article-bibliographie-challenge-safari-litteraire--42358057.html . Cela me fait penser que je me suis proposé d'écrire un billet sur mes San-Antonio préférés, en prélude au défi...

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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 17:06
 

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit... à quelques heures de la fin de l'année 2009, je viens vous souhaiter à vous tous, visiteurs de passage ou fidèles du poste, le meilleur pour l'année 2010! Qu'elle vous apporte plein de bonheur, plus même que 2009 (pas dur!)... et soit pour vous synonyme de bonne santé et de succès.

Bon courage et beaucoup de plaisir aux blogueuses et blogueurs, aux challengers de lectures, aux tagueurs de tout poil, aux lecteurs impénitents et aux passionnées et passionnés de bonnes et belles choses!

Image:
http://www.freedigitalphotos.net

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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 01:00

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... c'est l'occasion de vous souhaiter, amis visiteurs, de passage ou habitués des lieux, une belle et sainte fête de Noël! Pour moi, ce sera la tenue des grandes orgues pour la messe de minuit (le 24 à 18 heures à Morlon (canton de Fribourg), si le coeur vous en dit - nous jouerons et chanterons Kaltnecker), puis un peu de fête en famille.
A vous, à vos proches, à ceux qui vous sont chers, je vous souhaite beaucoup de bonheur en ces quelques journées! Et s'il y a un peu de neige, ce sera encore plus joli...

Illustration: icône orthodoxe de la Nativité.

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 22:17

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En complément au tag d'hier soir, j'ai quand même envie de partager une sensation qui ne touche pas directement aux cinq sens évoqués par les cinq questions, mais qui m'a renvoyé directement en enfance de manière aussi sûre qu'une madeleine de Proust.

D'abord, le contexte: lorsque j'étais à l'école primaire, toutes les classes étaient invitées à participer à des représentations du
Cirque Knie, cirque national suisse, qui passait invariablement chaque année dans la petite ville où j'ai fait mes classes. Sur le moment, je n'ai pas eu l'impression de vivre des expériences marquantes: certes, les clowns m'amusaient (un clown américain m'a particulièrement fait marrer, dans les années1982), mais j'étais un peu largué par tout ce public qui tapait des pieds pour manifester son immense bonheur d'être là. Autant dire que dès que les représentations n'ont plus été obligatoires, et la crise de l'adolescence aidant, j'ai laissé cela aux fanatiques, sans grand regret.

L'affaire a rebondi en 2000 ou en 2001, mais plus probablement en 2001: mes nécrologies personnelles me disent que ce n'était pas après, et mon épopée chez les brocanteurs et ailleurs me dit que ce n'était pas avant. C'est en effet alors que je rédigeais une pige pour "
La Liberté", au bureau de Bulle, qu'un collaborateur du cirque est venu distribuer des billets gratuits aux journalistes. Un journaliste en place m'a passé les siens, n'étant pas lui-même disponible pour la soirée de représentation. Sans croire au miracle de l'émerveillement, je me suis dit: "Pourquoi pas? Ca fera toujours une occupation intelligente pour une soirée."

Je suis parti pour cette représentation sans grandes attentes: ce qui m'a peut-être émerveillé lorsque j'étais gosse ne fonctionnerait sans doute plus alors que j'approchais de la trentaine; la magie aura sans doute disparu. Résultat... j'ai retrouvé tout l'émerveillement que peut procurer une représentation de cirque: le comique des clowns et des comiques (et là, le groupe bernois
Flügzüg avait fait fort avec des numéros de jonglage au ralenti, se moquant de la lenteur un peu lourdingue des Bernois...), et surtout les prouesses d'un groupe d'acrobates chinois. Cela, sans oublier la rencontre de plusieurs amis, fidèles des représentations du Cirque Knie à Bulle. Bref... j'ai passé une excellente soirée!

Mais sachant que le goût de la Madeleine de Proust est unique, et qu'à mordre dedans sans relâche, on ne fait que perdre son goût (et puis, j'ai troqué le thé pour le rioja, ce qui change la donne), je n'ai pas remis ça les années suivantes. Reste le souvenir...

Toute personne intéressée à participer au tag de Lili Galipette est évidemment la bienvenue! Ca se passe ici: http://lililectrice.canalblog.com/archives/2009/12/15/16142585.html

Illustration: une affiche du cirque Knie, par Hans Erni.  

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 21:44

... quand Lili Galipette crée un tag, je m'y colle le premier! Je la remercie infiniment d'avoir pensé à moi pour son tag "Madeleine de Proust", dont l'idée est sympathique: évoquer, au gré d'une poignée de questions, les souvenirs évoqués par certaines sensations. Je m'y mets donc de bon coeur... avant de passer le plat de madeleines à d'autres blogueuses et blogueurs.

1- Quelle odeur, quel parfum, quel fumet déclenche un de vos souvenirs?
Le premier truc qui me vient à l'esprit est l'odeur du rhum Oetker que ma mère mettait dans les gâteaux et biscuits qu'elle préparait - un fumet caractéristique qui m'a fait un effet "madeleine de Proust" lorsque j'ai ouvert une bouteille de rhum achetée chez Aldi pour fabriquer des grogs. Comme quoi les chemins de la madeleine sont impénétrables.

2- Quel son, quelle mélodie, quel bruit déclenche un de vos souvenirs?
Je ne suis jamais arrivé au bout de l'écoute du tout dernier disque du chanteur fribourgeois Gabby Marchand, qui s'était illustré comme animateur et chanteur jeunesse à la télévision lorsque j'étais gosse - et a depuis abordé des registres plus adultes. Trop émouvant, tout ça.

3- Quelle saveur, quel goût déclenche un de vos souvenirs?
Purée... une pizza au jambon chez Camputaro, à l'enseigne de "La Conchiglia", pizzeria de Gioia Sannitica, dans la Campanie profonde... J'ai mangé plein de pizzas savoureuses depuis, mais je n'ai jamais retrouvé ce goût. Je vous laisse chercher où ça se trouve... Indice: c'est en Italie.

4- Quelle matière, quelle surface déclenche un de vos souvenirs?
Je reste si souvent à la surface de choses... et pourtant, aucune surface ne me rappelle quoi que ce soit. Ceci explique peut-être cela...

5- Quelle image, quelle forme, quel objet déclenche un de vos souvenirs?
Une dédicace dans un livre, un cadeau offert un jour ou l'autre... peut-être ma montre de première communion, qu'il faudra que je fasse nettoyer et réviser en profondeur. L'horloger aura du travail.

Je passe à présent le plateau de madeleines (il y en a cinq) à cinq blogueuses et blogueur:
Angelita, Iluze, Papa Fredo, Heclea et Ardalia. A vous de jouer, en répondant aux cinq questions de ce joli tag!

Illustrations:
Domicuisine; site officiel de Gioia Sannitica

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 00:05

Les hasards du calendrier créent parfois des collusions qui peuvent faire sourire. Voyons ce que nous réserve le 19 novembre 2009, journée a priori parfaitement anodine s'il en est. Sauf si l'on considère deux éléments dont la recontre fera sourire les amateurs.

Premier élément: le 19 novembre 2009, c'est le jour où sort le très, très attendu beaujolais nouveau. Plutôt que de batailler sans fin sur un breuvage que je n'ai pas encore goûté, je cite René Fallet: 

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit"Et le Beaujolas nouveau arriva.
Et du Nord au Midi, comme tous les 15 novembre, un printemps d'affichettes bleu ciel, rouges, orange, vertes, fleurit aux vitrines des débits de boissons pour annoncer aux passants mornes que le petit Jésus des vins était né. Et les passants mornes s'éclairaient à la vue de ces papillons, et une goutte de rubis tombait sur leur vie grise, leur demeurait à la lèvre en confetti de sang...
LE BEAUJOLAIS NOUVEAU EST ARRIVE!!! Ce Te Deum éclatait sur Paris, sur toutes les grandes villes, roulait dans leurs artères, chantait Montmartre et Contrescarpe, défilait dans la rue Saint-Denis, tintait louis d'or sur tous les zincs où se pressait le peuple pour voir et toucher le divin enfant de l'année.
La fête accrochait ses lampions à tous les nez, ses limonaires dans toutes les têtes, et quand la mauvaise heure était sonnée de rentrer chez soi c'était, du moins, à dos de chevaux de bois. La fête! C'en était une, païenne, chrétienne, tout ce que l'on voudra, et tout le tremblement, et tous les tremblements dans toutes les lumières.
Le Beaujolais nouveau est arrivé, la fête est revenue pour quelques jours, fête tuée par l'armée des pisse-vinaigre mais ressuscitée en cachette par les chante-la joie increvables comme elle.
On les avait assassinés, les fêtes de faubourg et les bals de quartier, reléguées au rayon souvenirs, avant-guerre, belle époque et c'était le bon temps. Mais il avait suffi de la fraîcheur d'un petit vin familier rigolo populo pour qu'un 14 juillet tout neuf, improvisé, guilleret, remonte du pavé, à cheval sur des accordéons, frémissant de tous ses grelots.
Ce saint vivant, ignoré des calendriers officiels, était plus célébré, honoré que ceux, desséchés, fossiles, qui y figuraient dans l'indifférence générale. Saint Beaujolais Nouveau, Saint de Paix, éclipsait Saint Albert, peu après l'"Armistice 1918". On le priait, mais seulement de se montrer aussi gouleyant, ou davantage, que celui de l'année dernière, on ne lui demandait que d'exister, de passer une fleur au bec, ou un refrain, et surtout de revenir l'année prochaine...
Le Beaujolais nouveau est arrivé! Coquinet de la cuisse, un poil canaille, sans soutien-gorge, il était arrivé dans les arrière-gorges, un rien pute, léger et court vêtu, un brin muguet, un brin de fille, un doigt de Dieu, un doigt de cour. Il coulait source dans les hommes, il ne repartirait qu'en leur laissant au coeur le plus clair dela vie, la vertu d'un sourire."

Pour la suite, je renvoie au très bon roman "Le Beaujolais nouveau est arrivé" de René Fallet... A noter qu'à l'époque (1975), le Beaujolais nouveau sortait le 15 novembre - autres temps, autres moeurs.

toilette pour madameDeuxième événement: le 19 novembre a été déclaré journée mondiale des toilettes... et ce, en 2001 - l'événement a été décidé à Singapour et se poursuit tout aussi immuablement que le rituel du Beaujolais nouveau. L'idée est toutefois plus sérieuse que le petit rouge gouleyant: il s'agit de sensibiliser tout un chacun à l'hygiène des toilettes publiques et de rappeler que dans le monde, 2,5 milliards de personnes ne disposent pas de conditions d'hygiène décentes pour se soulager - 40% de la population mondiale n'a pas accès à des commodités dignes de ce nom. Pour les ONG, c'est le moment de mettre un coup de gaz dans leurs campagnes de promotion, en vue de l'assainissement.
Une campagne de photographies a eu lieu l'an passé en gare de Berne: pour les passants, il s'agissait de se faire photographier en position de faire ses choses... ailleurs qu'aux toilettes. Sous une étiquette qui prêterait à rire a priori, chacun est donc invité à réfléchir à la question, l'espace d'une journée. Comme journées mondiales, on a déjà vu plus farfelu, en dépit des apparences.  

Mais la collusion des deux événements en cet an de grâce 2009 a quand même, on l'avouera, quelque chose d'intrigant...

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 22:03
 

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuitCécile de Quoi de 9, sur son excellent blog, a lancé un de ses traditionnels jeux (que je me refuse à qualifier d'idiots) consistant à se mettre dans la peau d'une personne qui, se sentant grugée par un slogan publicitaire, décide de porter plainte contre le produit ainsi commercialisé - ou contre l'entreprise qui le fabrique. J'ai décidé de mettre tout ça dans un seul paquet afin de bétonner mon dossier face au juge... - Vous êtes inspiré? N'hésitez pas à participer! 

 


Monsieur le Juge,

"La perfection au masculin", tu parles! J'ai eu envie d'avoir l'air parfait l'autre soir, pour sortir la fameuse minette que tout le monde reluque dans ma classe de lycée et que personne n'ose emballer. Moi, je me suis jeté à l'eau. Et j'ai voulu assurer! Nous avions rendez-vous au Grand Véfour... un "
haut lieu littéraire et politique", qu'ils disaient - tant qu'à faire, autant qu'elle me croie à la fois politicard en herbe et aspirant écrivain: ça fait joli sur un CV, même si dans les faits, les seules écritures que j'effectue sont celles de mes dettes - et qu'en matière de politique, je suis un tribun, certes, mais de brasserie. "... car le temps des mauvaises écritures est passé", pour reprendre ce qu'affirme l'éditeur Xenia, ce n'est pas moi! Mais l'essentiel, c'est qu'elle y croie.

Ah, pour ça, elle y a cru. Le maître d'hôtel, en revanche, bôf... J'ai certes dix-sept ans, mais je ne suis ni Rimbaud ni Besancenot (qui a quand même le double de mon âge), donc il m'a regardé un peu de travers. Ma fiancée d'un soir, elle, portait des "bottes de sept lieues", tout droit sorties d'un compte de Charles Perrault... quelle blague! Quand on mesure un mètre soixante-deux, même Louboutin n'est pas en mesure d'allonger sa foulée! Cela dit sans vouloir l'offenser. Le soir même, elle avait déjà eu l'occasion de me faire les gros yeux, avant même que nous ne débarquions au restaurant: "La perfection au masculin" devait, selon elle, être relativisée par mon coup de poignet peu compatible avec Gillette (que je retiens, sur ce coup-ci) et surtout par Osram, le fabricant d'ampoules bien connu: il prétend
éclairer plus de 150 pays dans le monde, mais dans ma salle de bains, bernique! J'ai dû admettre que je me suis rasé dans le noir parce que mes ampoules avaient sauté.

Elle m'a fait aussi des remontrances sur ma tenue. J'admets volontiers que j'avais mis mon plus beau T-Shirt Gap et mon meilleur jeans Levi's (supposé résister à la
traction de deux chevaux... pour voir ce que ça donne, j'ai accroché un jour un jour mon futal à un arbre et à une ficelle, et ai demandé à mon cousin de tester la résistance du vêtement avec sa Deux-Chevaux... et ça a craqué! Ma soeur a rafistolé ce qui pouvait l'être, mais il faut croire que ce n'est pas parfait). Mais c'est sur ma montre, la Longines que Tonton Charles Bolomey m'a offerte pour ma première communion, que j'ai tout misé: "Elegance is an attitude"... mes fesses! Je peux vous certifier qu'à elle seule, la Longines ne suffit pas à créer une attitude...

"
Aussi loin que vos rêves", disait mon banquier suisse... ben au moment de l'addition, j'ai dû constater, minable, que mes rêves allaient plus loin que ceux de ma banque! Minable, j'ai dû taper dans le larfeuille de ma compagne. A la fin, je me suis dit que "Red Bull me donnerait des ailes" et j'en ai touché deux mots à ma commensale. Elle y a cru, dur comme fer... Après avoir fait la plonge, nous sommes donc allés rafler un de ces breuvages dans un distributeur automatique sur les quais de la Seine, avons bu et nous sommes jetés d'un pont afin, enfin, de nous envoyer en l'air... Résultat: je suis là pour déposer plainte contre Red Bull, en mon nom (je me suis cassé les dents contre le pilier du Pont de l'Alma) et au nom de ma copine, qui, croyant comme moi que Red Bull permet de voler, s'est lamentablement gaufrée dans la Seine et est morte noyée. Voyez à quoi ça mène, ces slogans balancés à la légère! Au moins, Camel avait l'avantage d'être lucide, à l'époque: "Can Camels fly? No, but they can take you miles away!" Ca, c'était de la boîte sérieuse, b... de m...!

Veuillez agréer, Monsieur le Juge, etc.

Iconographie tirée des marques citées dans le présent billet.

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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 21:14

House of Nobles... comme promis: la traduction!

Connais-tu, amie lectrice, ami lecteur, le pays de Ladonia ? Ne va pas vérifier son existence sur des cartes de géographie : Ladonia est une minuscule micronation proche de la mer, d’une superficie d’un kilomètre carré, même pas membre des Nations Unies. Elle s’est déclarée indépendante de la Suède en 1996, ouvrant une nouvelle ère de son histoire. Personne n’y habite, mais Ladonia a quelque 12000 citoyens, vivant dans le monde entier, hôtes réguliers des deux cités de Nimis et Arx, fondées en 1980 par l’artiste Lars Vilks.

La reine Ywonne I Jarl règne ici, même si elle habite en Suède. Le pays a des ministres, qui vivent également dans de nombreux pays du monde : Hongrie, Italie, Etats-Unis, etc. Ceux-ci s’occupent de dossiers parfois curieux : objets qu’on ne peut compter, francophonie (un Français est chargé de ce domaine), mystères profonds, motocyclettes Harley-Davidson, procrastination (peut-être que le ministre en charge est écrivain…), colonies – comme si Ladonia en avait ! Les ministres sont nombreux.

Ladonia possède une bannière, et deux hymnes nationaux. Sa monnaie s’appelle Örtug. Il est possible d’envoyer des lettres de ce pays. Les citoyens doivent payer un impôt, non d’argent, mais de créativité. Le latin est la langue officielle du pays (c’est pourquoi mon billet d’hier était rédigé en latin), mais les citoyens peuvent s’exprimer en d’autres langues, telles que le français, l’anglais, le suédois. Si tu veux devenir citoyen de Ladonia, cela est possible, gratuitement si tu veux être simple citoyen, contre douze dollars si tu souhaites devenir noble. Un formulaire d’inscription figure sur Internet. Naturellement, il te faudra écrire quelques mots en latin à cette occasion.

Des œuvres d’art sont exposées à Ladonia jusqu’à la fin du mois de novembre.

Illustration puisée sur le site Internet de Ladonia:
http://www.ladonia.net
, rédigé en anglais.

… ah, que ça fait du bien de se remettre au petit latin !  

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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 20:25

Arx. © photo Peter Bøttger.Novistine, amice lector, amica lectrix, nationem Ladoniam? Noli in geographicis cartis mirari, ubi illa sit: Ladonia parvula micronatio apud mare est, uno kilometro quadrato superficie, quae Consociationis Nationum socia nullo modo est, independentem se autem dixit a Svecia anno Domini 1996 - res temporaque novae olim coeperunt. Nullus incola ei est; cives autem circa duodecim milia sunt, in toto mundo viventes hospesque duorum civitatum Nimis Arcisque, ab artista Lars Vilks conditae anno Domini 1980.

Regina Ywonne I Jarl ibi regnat, habitat autem in Svecia; ei ministri sunt, viventes quidem in multis nationibus mundi: Hungaria, Italia, Civitates Foederatae Americae, et caetera. Ministri stranis rebus student: rebus innumerabilibus, francophonia (Gallicus vir huic rei studet), mysteribus profundibus, birotis mechanicis Harley-Davidson, procrastinationi (forte etiam scriptor est minister...), coloniis - utsi sint coloniae Ladoniae! Nonnullos sunt ministri.

Ladoniae quidem vexilla est, cantique nationales duo etiam. Moneta Örtug nominatur. Litteras mittere ex hac natione potes. Contributiones pacandae sunt civibus; autem non denariis, sed creativitate. Latina lingua officialis ibi est (itaque haec nota latine scripta est); cives autem in aliis idiomis quoque loqui possunt, sicut gallica, anglica, sveciense lingua. Si vis cives Ladoniae fieri, potes - gratis si ordinaris civis esse vis, pacando dollares duodecim si vis nobilis vir (aut mulier) nominatus esse. Petitionis formula in Rete est. Tibi quidem verba latina scribenda sunt.

Ars videnda est in Ladonia, usque ad finem mensis novembris.

Illustratio e pagina retis Ladoniae:
http://www.ladonia.net, anglica lingua scripta.

Je me suis permis d'écrire ce billet dans la langue nationale de la micro-nation de Ladonia, qui est le latin. La traduction... demain soir! Et si un/e latiniste perspicace décèle des erreurs dans mon texte, qu'il n'hésite pas à me les signaler. Je suis un peu rouillé de ce côté-là.  


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