... rien à voir avec le personnage de Mamasac, créé par la nouvelliste suisse Paule Mangeat, publiée par Cousu Mouche!
Plus prosaïquement, je suis rentré de Saint-Etienne, l'automne dernier, avec un cadeau assez original - dont je vais vous raconter l'histoire. Il faut savoir, avant de commencer, que je suis un
client régulier des coiffeurs français, stéphanois et guérétois, parce qu'ils sont sensiblement moins chers que les coiffeurs suisses. Donc, mes excursions sont aussi un prétexte pour livrer ma
tête aux mains expertes des figaros. En octobre dernier, à Saint-Etienne, je suis tombé sur un bonhomme particulièrement avantageux et disert... et souple, qui plus est: malgré l'heure tardive,
il m'a pris le soir même.
Ainsi fut fait: six mois de cheveux sont tombés sur le carrelage de son établissement, situé à peu près en face du Soggy Bottom, bar à bière à la mode à Saint-Etienne (celles et ceux qui sont du
coin connaissent, fatalement...)
Après son travail, le figaro (qui s'honore d'une clientèle qui compte: il s'est occupé, entre autres, des cheveux de Piem, dessinateur connu et père de Barrigue) me propose de participer à une
tombola organisée par les commerçants de Saint-Etienne et des environs, à l'enseigne de "A deux pas". Le prix principal était fort intéressant, pour moi et pour lui: il s'agissait d'un voyage -
et si je le gagnais, le commerçant partait également en voyage. Que des heureux, donc, dans cette affaire!
Neuf mois après cette affaire, force m'est de constater que je n'ai pas gagné le voyage de rêve. Peut-être qu'un autre client a pris l'avion avec le coiffeur!? En tout état de cause, au terme de
l'ouvrage du coiffeur, j'ai remporté le prix immédiat du concours: un sac de grandes dimensions marqué "A deux pas", de couleur verte, avec des feuilles et des traces pas comme décoration
(illustration). Il m'a servi, pour la première fois, pour ramener les innombrables ouvrages que j'ai glanés à l'occasion de la Fête du Livre de Saint-Etienne (et je confirme: le sac supporte un
nombre certain de livres!). Et il a refait surface, ces derniers jours, lorsque mon épouse a dû ramener des livres à la bibliothèque.
Reste que la campagne de publicité, très générale, portait cependant sur le commerce de proximité à Saint-Etienne et Montbrison. Tout cela est bien loin de Fribourg... et si quelqu'un, ici en
Suisse, s'avisait de demander de quelle proximité il s'agit, la réponse risque de le dérouter! Sans aucun doute est-elle comprise au sens très large...